Symposium IX: un nouveau terrain de jeu.

Publié le 29 Avril 2015

 

Des rotondes d’église aux casques de réalité virtuelle, les dispositifs immersifs, qui placent l’observateur au centre de l’expérience, ont évolué et se sont multipliés dernièrement. Cette «explosion» de l’immersion sera au cœur du 2e Symposium IX, présenté par la Société des arts technologiques (SAT) du 20 au 24 mai.

 

 

«Ça fait 20 ans [que la SAT] fait de la recherche sur l’immersion. Ce qui arrive depuis un an, c’est tout l’engouement pour les oculus, les masques et toute la réalité augmentée», raconte avec enthousiasme Monique Savoie, fondatrice, directrice artistique et présidente de la SAT. Cette «explosion» de l’immersion se traduit par un grand nombre de projets de dispositifs immersifs et par le fait que le grand public aura bientôt accès à cette technologie, avec les sorties imminentes d’appareils tels que l’Oculus Rift sur le marché.

 

 

«Je n’aime pas tellement l’idée de la “réalité virtuelle”, parce qu’il y a une seule réalité, fait valoir Luc Courchesne, directeur du Metalab et directeur scientifique du Symposium. Toucher du bois, respirer, c’est de l’expérience aussi, [qu’on le vive virtuellement ou concrètement]. Il y a des couches d’expériences. Le virtuel, le physique et le mélange des deux, ça fait partie du nouvel espace d’expérience.»

 

 

L’événement IX 2015 réunira près de 100 artistes et penseurs de l’immersion, venus de 12 pays. Les journées commenceront par une conférence, suivie d’ateliers et de rencontres avec des artistes, puis se termineront par des présentations d’œuvres immersives. Chaque journée sera placée sous une thématique précise, et le symposium culminera avec le thème de la déconstruction des frontières entre les disciplines, avec la participation de Rémi Quirion, neuroscientifique et scientifique en chef du Québec.

 

 

Au moment de la création de la SAT, en 1995, «on commençait à comprendre que l’informatique allait transformer profondément la culture», observe M. Courchesne. Aujourd’hui, «notre hypothèse, c’est que l’expérience de l’immersion nous transforme et transforme notre façon de penser, notre rapport au monde», poursuit-il.

Rédigé par Régis Baillargeon

Publié dans #techno informatique

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