Des superhéros détaillés jusqu’aux muscles.
Publié le 11 Juin 2015
Qui a dit que le numérique allait tuer des emplois dans le domaine du cinéma? Selon les calculs du spécialiste de l’animation, Tim Blesher, qui donnait mercredi une conférence dans le cadre du colloque Effects MTL, pas moins de 27 artistes numériques ont contribué à la bataille finale du film Avengers, l’ère d’Ultron.
M. Blesher qui a participé au projet pour le compte du studio vancouverois Industrial Light & Magic a notamment comptabilisé deux spécialistes du layout, sept techniciens en effets spéciaux, deux responsables de la lumière et trois animateurs 3D. Signe de la dématérialisation des tournages, ces 27 spécialistes travaillaient conjointement dans trois pays différents.
«Le défi de ce genre de film est d’animer ces personnage au cinéma sans renier la bande dessinée. Pour rendre les héros encore plus réels, les concepteurs du film sont allés jusqu’à dessiner Hulk en trois couches: les muscles, les vaisseaux et finalement la peau. Quant à Ultron, qui a représenté tout un défi technique, son visage compte 600 points de contrôle, soit dix fois plus que les Avengers eux-mêmes.